Club Ecriture
Bienvenue sur la page du Club Écriture !
Tu aimes écrire, inventer, créer des histoires, des contes ou encore des nouvelles. Ton style préféré c'est les aventures fantastiques, la science-fiction ou les récits dystopiques.
Ce Club te permettra de mettre en pratique ton imagination et ta créativité littéraire.
Tu trouvera ci-dessous quelques créations originales réalisées par des élèves du lycée.
Créations originales
Exercice de Cadavre Exquis
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« Ce matin, juste au moment où le soleil se levait, dans un sous-marin explorant les abysses, un Secrétaire Général au caractère compliqué, portant une robe longue et jaune avec de grosses chaussures noirs, veillait.
Soudain l’alarme se déclencha, quelque chose venait de percuter le sous-marin.
Au même moment, à bord du Titanic, dont le Secrétaire Général espérait faire son acquisition après sa première traversée, une ombre passa.
Une fois près de cette ombre, il découvrit un petit renard caché les buissons de la serre.
Malheureusement, au même moment, le sous-marin se remplissait d’eau. L’équipage hurlait et pleurait. Tout le monde était piégé, il n’y avait plus d’espoir, c’était la fin.
Déçu et triste, il décida alors de rentrer chez lui, accompagné de son nouvel ami et de ne plus jamais reparler de cette histoire. »
Bleue
Il était une fois,
En des temps incertains, une princesse enfermée tout en haut d'une tour. L'unique fenêtre de la tour donnait sur une plaine désertique, entourée de montagnes rocheuses, seulement traversée par un mince filet d'eau.
La princesse se nommait Bleue, comme la couleur de sa longue robe, comme la couleur du ciel qui s'étendait à perte de vue devant ses yeux. Comme les bleuets qu'on lui rapportait des montagnes et comme le mer au loin qu'elle n'avait jamais vue. Et chaque nuit, lorsque tous les habitants de la tour s'étaient assoupi et que nul gardes ne se tenait à sa porte, la princesse rassemblait le tissu de sa robe et, passant par l'ouverture de sa fenêtre, se rendait sur le toit. Là, elle observait les étoiles tourner lentement au-dessus d'elle, et s'imaginait les suivre dans leurs lointain royaume de jour. Mais, à l'aube, il lui fallait redescendre dans le cercueil il de sa jeunesse et se soumettre à une vie d'ennui. Puis, une nuit, alors qu'elle s'était assise sur le toit, un corbeau noir comme l'encre passa au-dessus d'elle.
– Princesse, lui dit-il. Ne veux-tu pas voler avec moi jusqu'au confins des mondes et suivre le soleil qui s'en va mourir dans la mer.
– Mais, répondit la princesse, je ne sais point voler.
– Qu'à cela ne tienne, déclara l'oiseau. Avec ces lunettes que je te donne, tu pourra atteindre ta destination sans encombre.
Et sortant une paire de lunettes de ses plumes, il en para la princesse. Aussitôt, celle-ci senti ses bras fourmiller d'une sensation nouvelle, elle les agita et put alors sentir la résistance de l'air entre ses doigts. Toute heureuse, elle plongea en bas de la tour, se laissa tomber jusqu'à effleurer le ruisseau en contre bas, puis ouvrit ses ailes et les déploya au-dessus de la mer.
Elle vola ainsi avec le corbeau pour guide, jusqu'à la mer, suivant d'abord le filet d'eau qui courrait entre les montagnes, avant de survoler une rivière puis un fleuve. Lorsqu'il arrivèrent, l'aube s'était déjà levée et avait laissé place au calme soleil du soir.
La princesse se posa alors sur une dune de sable et enleva ses lunettes. Aussitôt le corbeau les attrapa entre ses serres et disparut. Alors la princesse, tout comme elle l'avait fait chez elle, s'assit sur la dune et posa son regard sur le lointain et l'immensité de la mer.
Le soleil, devant elle continua sa course descendant, jusqu'à toucher l'eau qu'il se colora de rouge, puis il plongea et disparu dans les abysses profonds de la mer.
La princesse émerveillée de ce paysage fit le vœu de rester pour toujours au bord de cette met qui portait la couleur de son prénom.
Extrait de Journal de Bord
16 juillet 1717 –
Journal d'Edouard Teach – île de Monroe
Par delà tous les océans, mon nom sera connu dans 150 ans, faisant frémir encore les hommes marqués par ma légende.
Je serais à jamais téméraire et cruel, aucun navire ne coulera la mien. Aucun autre équipage ne nous fera capituler. Et si le « Queen's Anne Revenge » est éternel, ma vie l'est aussi.
– Longue vie à la piraterie – ET.
27 octobre 1718 –
Mon équipage et moi avons bloqué le port de Charleston. C'est notre unique espoir de survie. Mes hommes faiblissent à vue d'oeil et il m'est impossible de leur garantir une sécurité. Nous avons capturé le fils du gouverneur, et ne comptons pas le libérer qu'en échange de soins. Nous n'avons jamais été bons et aucun de mes hommes ne mérite le pardon, mais s'ils doivent mourir, que ce soit avec honneur, sans signe de capitulation aucune.
6 novembre 1718 –
Hier, les attaques ont redoublé d'intensité, et nos menaces n'ont rien empêché. Nous avons été acculés par le Pearl. Il n'y a donc plus aucune issue. « Je me sais aujourd’hui condamné. Toutes ces années de lutte acharnée, tombe à l'eau, retournent à leur source, après leurs instants de gloire.
Nos épées, canons et pistolets qui ont tant fait couler de sang, se retournent contre nous et noous mènent droit dans l'abîme. - ET.
23 novembre 1718 –
Robert Maynard, Lieutenant de La Royal Navy britannique.
De ma force, j'ai combattu Barbe Noire et abattu le pirate. Rien en lui ne méritait ma pitié. Nous voulions vengeance, nous l'avons obtenue.
Que sa tête soit mon trophée et que sa gloire s'efface, pour que éclaircisse les mers, l'armée britannique, honorée par George Ier notre monarque.
Que Dieu nous guide.
Si vis pacem, para bellum.
– RM.
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